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Showing posts from September, 2018

French left leader Jean-Luc Mélenchon: “Jeremy Corbyn is unique in Europe”

In France, as in so much of Europe, the traditional centre left has collapsed. The once formidable Socialist Party appears in irretrievable decline after the worst election result in its history in 2017 (its presidential candidate Benoît Hamon finished fifth with just six per cent of the vote). One of the chief beneficiaries is Jean-Luc Mélenchon, the leader of the left-wing France Insoumise (France Unbowed) and the most notable international speaker at this year’s Labour Party conference. When I met the 67-year-old (dressed in his trademark Maoist jacket) in Liverpool he glanced approvingly at a new poll showing that he is now France’s most popular politician. Support for president Emmanuel Macron, the liberal centrist elected last year, is now below that of his Socialist predecessor François Hollande at the same point (just 28 per cent approve of him). I asked Mélenchon - who finished fourth in the presidential election with 20 per cent - why Macron had become so rapidly unpopular.

Jean-Luc Mélenchon to speak at pro-Corbyn event in Liverpool

Jean-Luc Mélenchon to speak at pro-Corbyn event in Liverpool France Insoumise leader to call on Corbyn to join global club of leftist movements as part of a new ‘era of the people’ The French hard-left leader Jean-Luc Mélenchon is to appear at a Labour party conference event for the first time, inviting Jeremy Corbyn to join a world club of leftist movements. In his office at the French parliament before travelling to Liverpool, Mélenchon told the Guardian he sought to invite Corbyn to join an international club for like-minded movements. “I have a proposal to create a world club, a joint common space for parties and movements from different countries, including Africa and Asia,” he said. Mélenchon, who heads the grassroots-led leftist movement, France Insoumise, or France Unbowed, won an unprecedented 19.5% in the first round of last year’s French presidential election and has positioned his parliamentary group as key opponents to Emmanuel Macron. He accuses the centrist, pro-busi

Emmanuel Macron should be lauded for confronting France’s last great taboo

Emmanuel Macron should be lauded for confronting France’s last great taboo Andrew Hussey His recognition that the state murdered an Algerian activist is a landmark moment Published:06:00 Sun 16 September 2018  Follow Andrew Hussey The admission by Emmanuel Macron, in a suburb of Paris , that a young Frenchman called  Maurice Audin  was tortured and killed by the French state in Algiers more than 60 years ago may well turn out to be one of the most significant events of his presidency. Audin was a 25-year-old mathematician and communist who was a supporter of the Algerian nationalists (the Front de Libération Nationale), then fighting a war against their French colonial masters. In 1957, he was arrested and disappeared without a trace. Since then, his family had been fighting to find out what really happened to him. Last week, they found out as Macron finally handed them an official document, drafted by lawyers and historians, which held the French authorities directly respons

Au nord de Londres, les militants du Labour effarés et meurtris par les accusations d’antisémitisme

Au nord de Londres, les militants du Labour effarés et meurtris par les accusations d’antisémitisme A North Finchley, circonscription comportant l’électorat juif le plus important du pays, les travaillistes sont durement affectés par un été de polémiques venimeuses. Luisa Attfield n’a pas 20 ans mais vit déjà un douloureux dilemme. Perchée sur un tabouret haut du pub The Bohemia au cœur de North Finchley, au nord-ouest de Londres, cette étudiante en biologie raconte comment, elle, la jeune juive militante du Parti travailliste, s’est fait régulièrement claquer la porte au nez par des familles juives pendant la récente campagne des élections municipales. « C’est comme si elles m’avaient demandé de choisir entre être juive et voter Labour. C’est un choix que je ne veux pas faire et que personne ne devrait avoir à faire », lâche-t-elle dans un souffle libérateur. Elle qui a adhéré voici deux ans « parce qu’elle aime ce que représente Jeremy Corbyn » pense que le leader travailliste dev

Brexit : Boris Johnson affronte Theresa May en l’accusant de capituler face à l’UE

En l’accusant d’avoir sanglé le pays dans une « veste suicide », l’ex-ministre des affaires étrangères joue la surenchère verbale, au risque de fracturer le Parti conservateur. Comparée aux cahots incessants qui ont souvent failli l’envoyer dans le décor depuis le vote du Brexit en 2016, ce devait être une rentrée plutôt sereine pour Theresa May. En juillet, elle avait enfin rendu publique les propositions britanniques pour l’après-Brexit, avait survécu de justesse à plusieurs assauts parlementaires et s’était débarrassée de son meilleur ennemi, Boris Johnson, nommé deux ans plus tôt chef du « Foreign office », afin de le maintenir le plus souvent hors de Londres. On se doutait que la démission de M. Johnson, justifiée par les concessions de Mme May à l’Union européenne, ne valait pas départ en retraite. « BoJo » laisse rarement les médias britanniques beaucoup plus d’un mois sans une saillie digne de leur « une ». En août, il a fait scandale en comparant les femmes portant le niqab

Chaque matin à 7 h 45, la BBC endort ses auditeurs

Une pétition demande l’ouverture de l’émission confessionnelle historique de la BBC, « Thought for the day », à des contributeurs non croyants, alors que la majorité des Britanniques se déclarent désormais « sans religion ». LETTRE DE LONDRES Chaque matin peu après 7 h 45, les sept millions d’auditeurs de « Today », la session d’information de BBC Radio 4 la plus prestigieuse et l’une des plus écoutées du Royaume-Uni, subissent un choc. L’avalanche des infos, interviews et reportages s’interrompt subitement pour laisser la place à… un sermon. « Thought for the day » (« La pensée du jour ») dure moins de trois minutes, mais l’émission a le don d’exaspérer une partie des auditeurs. « C’est le bon moment pour aller aux toilettes ou allumer la bouilloire pour le thé », ironise Terry Sanderson, président de la très laïque National Secular Society, à l’origine d’une pétition, en août, demandant une réforme de cette séquence. Sur un ton sentencieux, un évêque, un théologien, rarement un ra

Royaume-Uni, le retour des nationalisations

Le pays de Margaret Thatcher, pionnier des privatisations dans les années 1980, vient de reprendre le contrôle d’une prison et d’une ligne ferroviaire. Quand Peter Clarke, le directeur du service d’inspection des prisons britannique, a visité le pénitencier de Birmingham début août, il a trouvé dans les douches des vêtements tachés de sang entourés de nombreuses déjections de rats. Ailleurs, des traces de vomi et de sang étaient visibles. Dans une cellule, il a rencontré un homme visiblement sous le choc, assis sur les ressorts de son lit, répétant : « Ils [d’autres prisonniers] m’ont volé mon matelas. » L’incident s’était passé trois jours plus tôt et personne n’avait réagi. Pendant son inspection, neuf voitures ont été incendiées dans un parking en principe réservé au personnel. M. Clarke a immédiatement réagi : le 16 août, il a ordonné à l’Etat de reprendre la direction de la prison, qui était dirigée depuis 2011 par l’entreprise privée G4S. Cette nationalisation a relancé la pol