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Showing posts from October, 2018

« Fake news » se dira « infox » en français

« Fake news » se dira « infox » en français La commission d’enrichissement de la langue française l’a décidé. Le terme a été préféré à « craque, fallace, infaux, infausse, intox ». Comment traduire l’expression chère à Donald Trump ? La commission d’enrichissement de la langue française a finalement tranché, après plusieurs mois, pour traduire « fake news » par le terme « information fallacieuse » ou par le néologisme « infox », forgé à partir des mots « information » et « intoxication ». Des traductions qui vont s’imposer à toutes les autorités administratives. Le terme est défini comme une information « mensongère ou délibérément biaisée », servant par exemple « à défavoriser un parti politique, à entacher la réputation d’une personnalité ou d’une entreprise, ou à contrer une vérité scientifique établie », précise le Journal officiel, jeudi 4 octobre. Chargée de franciser certains termes avec des experts et des représentants de l’Académie française, la commission « se réjouit de

La 2CV souffle ses 70 bougies

Ignorée à ses débuts, l’icône de Citroën a su marquer l’histoire, et participer à la démocratisation de l’automobile. En ce 7 octobre 1948, la grande nouveauté Citroën – la première depuis la sortie de la Traction Avant, en 1934 – n’est manifestement pas la principale attraction du 35e Salon automobile de Paris qui s’ouvre sous la verrière du Grand Palais. Vincent Auriol, le président de la République, ne lui accorde qu’une attention polie, et la plupart des visiteurs se pressent plutôt autour des inédites Peugeot 203 et Ford Vedette, qui distillent comme un parfum d’Amérique. La presse est circonspecte, voire sceptique, devant cet étrange véhicule qui semble déjà vieillot. Des débuts difficiles Celle que l’on n’appelle pas encore la 2CV découle du projet TPV (« Très petite voiture ») qui date du milieu des années 1930. Une première homologation a été réalisée auprès des Mines en août 1939 et une présentation était envisagée au Salon de l’auto d’octobre, mais celui-ci n’eut jamais lie

Emmanuel Macron - Marine Le Pen - le faux match retour

Dans sa chronique, Françoise Fressoz, éditorialiste au « Monde », observe que le chef de l’Etat et sa rivale du second tour ont repris leur face-à-face idéologique à l’occasion des Européennes. Ils sont à des milliers de kilomètres l’un de l’autre et pourtant leur face-à-face a commencé. Ou plutôt recommencé. Emmanuel Macron face à Marine Le Pen. Marine Le Pen face à Emmanuel Macron. Le match retour, comme si personne d’autre n’existait entre eux deux. Pas de gauche, pas de droite. Juste lui et elle dans un combat sans merci où se joueraient l’avenir de la France et celui de l’Europe sur fond de crise identitaire, de poussée populiste et de fragilisation des démocraties. « Progressistes contre conservateurs », théorise le premier. « Nationaux contre mondialistes », rétorque la seconde que l’on disait sonnée après son quasi K.-O. lors du débat télévisé de l’entre-deux-tours de la présidentielle de 2017, par ailleurs assaillie par les difficultés financières, et qui, pourtant, remonte s

Face aux difficultés, Emmanuel Macron fait son mea-culpa

Face aux difficultés, Emmanuel Macron fait son mea-culpa Devenu arrogant aux yeux des Français et impopulaire, le président de la République a décidé de changer. Mais qu’arrive-t-il à Emmanuel Macron ? Le président de la République, qui semblait si sûr de lui jusqu’ici, avait habitué les Français à un autre registre, plus vertical, jupitérien. « Aidez-moi », a-t-il lancé, en direct des Antilles, jeudi 27 septembre, « j’ai besoin de vous, journalistes, population, élus » pour expliquer l’action de l’exécutif. Un appel au secours dont le chef de l’Etat, à qui tout semblait réussir il y a encore peu de temps, n’est pas coutumier. Pas plus qu’il ne l’est des excuses, qu’il a pourtant esquissées le même jour, dans un entretien diffusé dans l’émission « Quotidien » sur TMC, en reconnaissant que l’expression « Gaulois réfractaires au changement » était une « erreur ». « Il y a des crispations sur le style présidentiel, reconnaît-on à l’Elysée, le seul à pouvoir les dissiper, c’est lui. » T