Alors que la France entière est déjà sous couvre-feu, l’exécutif a tout fait pour retarder les restrictions supplémentaires. Cependant, il doit désormais faire face à un rebond épidémique difficilement maîtrisable en Île-de-France, dans les Hauts-deFrance, ainsi que dans les départements de l’Eure et de la Seine-Maritime. Trentecinq mille nouveaux cas ont été enregistrés au niveau national ce jeudi, soit une hausse de 23,6 % en une semaine, alors que les services de réanimation sont quasiment saturés dans les territoires sous tension. Cette reprise épidémique « dessine ce qui s’apparente à une troisième vague », a déclaré Jean Castex, qui estime que la stratégie territorialisée conserve donc « sa pertinence ». Le confinement et ses attestations écrites pour se déplacer seront de retour dès la fin de la semaine, dans seize départements dont la région parisienne. Le gouvernement a annoncé, ce jeudi, l’instauration d’une nouvelle vague de restrictions sanitaires en Île-deFrance, dans le
Un succès pour le Premier ministre britannique qui prend des allures de victoire face à l’Europe, où la vaccination a pris du retard. C’EST COMME un air de revanche qui souffle sur le Royaume-Uni. Un adulte sur trois — soit 22 millions de Britanniques — a déjà reçu la première dose du vaccin antiCovid, et 11,4 millions une vaccination complète. De quoi faire pâlir d’envie nombre de pays européens, dont la France, où, à titre de comparaison, quelque 4 millions de premières doses et 2 millions de deuxièmes doses ont été injectées à ce jour. Un sacré retournement de situation. Il y a un an, Boris Johnson était la cible de toutes les critiques pour sa gestion de l’épidémie — il pariait alors sur l’immunité collective —, et son pays était un des plus touchés par la pandémie, affichant un des taux de mortalité les plus élevés d’Europe (186,4 morts pour 100 000 habitants, contre 131,4 pour la France). Désormais, la stratégie de vaccination de masse permet au Premier ministre britannique, tr